Coup d’œil sur notre patrimoine
Les édifices anciens qui nous entourent sont les témoins de leur époque et rappellent à notre mémoire les familles – parfois nos ancêtres – qui les ont réalisés ou financés. Dans ce domaine, la Bretagne est particulièrement riche. Et Saint-Germain-en-Coglès possède en son cœur de beaux et nombreux sujets :
- le dolmen du Rocher Jacquau (classé monument historique) remontant à la préhistoire ;
- la chapelle Saint-Jacques à Marigny (1573 – classée monument historique) fondée par François Harpin et son épouse, lieu de sépulture de la famille de Pommereul au XIXe siècle ;
- le soubassement du moulin de Marigny (XVIe siècle ou début XVIIe siècle) ;
- la chapelle Notre-Dame de la Visitation à Quérée édifiée en 1603 par Pierre de Malnoë et Péronelle Harpin (riche héritière de Marigny) ;
- la maison de prêtre à la Gélinais (limite XVIe siècle XVIIe siècle – classée monument historique) ;
- le manoir de la Chevetelais (1640) ;
- les calvaires érigés au bord des chemins, témoins de la foi de nos aïeux ;
- les manoirs des XVIe et XVIIe siècles (Le Veaubesnard, La Villéon, La Poirière, Monthierry) ainsi que les maisons des XVIIIe et XIXe siècle du bourg montrant encore le savoir-faire des bâtisseurs granitiers ;
- l’ancien château de Marigny et ses communs (vers 1830) ;
- le cimetière de la famille du Pontavice de Heussey (XIXe siècle), lieu rare et chargé d’histoire ;
- le presbytère (vers 1840) ;
- l’église paroissiale Saint-Germain d’Auxerre (1850-1853) ;
- les moulins, puits et fours à pain des agriculteurs ;
- la chapelle de la Pouardière (vers 1860) issue de la famille Lesieur ;
- les cloches financées par les paroissiens de 1875 ;
- la mairie (1873 et 1887) ;
- le hameau de la Gare et ses bâtiments évoquant le chemin de fer ;
- l’ancienne école des garçons bâtie sous l’impulsion du clergé (début XXe siècle) ;
- l’école des filles (ouverte en 1911) ;
- la grotte Notre-Dame de Lourdes élevée par les ouvriers de 1912-13 ;
- les vitraux de l’église offerts par des familles de Germanais (1935) ;
- les chemins anciens dédiés aujourd’hui à la randonnée pédestre ;
- la bibliothèque souhaitée par nos élus locaux ;
- sans oublier le Jardin de l’eau (sauvegarde du patrimoine naturel).
Tous ces éléments et ceux que nous avons omis sont autant de témoignages dignes d’attention, voire attachants. Cela peut paraître passéiste en ce XXIe siècle où Internet et le monde de l’image ont pris le pouvoir. Mais le patrimoine et l’histoire qu’il dégage, associés au livre, demeurent l’unique moyen de savoir d’où nous venons et qui étaient nos prédécesseurs. Tentons de le préserver, l’entretenir, le respecter tout en vivant avec notre époque. Les générations à venir apprendront à nous connaître grâce à l’héritage culturel que nous leur transmettrons.